Frères en Christ
Je vous salue dans cette moisson bénie que j'ai prise pour ma maison, après un accueil si chaleureux et un travail si utile qui m'ont été offerts. Cela m'a beaucoup réjoui le cœur, car j'ai eu la brillante opportunité de rencontrer et de travailler avec des frères si nobles des sphères supérieures, ce qui m'a permis de progresser, d'apprendre et d'être éclairé.
Lorsque j'étais incarné, cela me causait beaucoup de malaise, certaines tentatives déplacées pour me convaincre d'autoriser le don de mon cerveau à la recherche et à l'étude. Je pensais alors :
Premièrement, je ne suis pas un scientifique pour être autant mis en avant. Si je l'étais, je crois que je comprendrais cette fonction comme une mission visant à éclairer et à aider l'humanité. Ce serait comme un pont entre la science et l'humanité.
Deuxièmement, selon mes conclusions et mes concepts, au fond de moi, je sentais mon corps physique comme un vêtement qui m'appartenait, sans pouvoir convenir à aucun de mes frères.
Dieu, dans sa noble et parfaite sagesse, ne donne à aucun de ses enfants un vêtement inapproprié, échangé ou défectueux. Par conséquent, s'il y a un dysfonctionnement, s'il y a des atrophies ou des agénies, c'est-à-dire l'absence d'un organe, s'il y a une prédisposition à certaines pathologies, enfin, s'il y a une maladie ou une insuffisance d'un organe quelconque, il est certain que cette programmation sidérale était déjà prête pour que ce frère passe par cette épreuve ou cette expiation, selon le cas.
Personne ne naît avec une insuffisance rénale, par exemple, sans avoir préalablement endommagé l'organe périspirituel dans une autre existence. Il en va de même pour les autres organes et leurs maladies respectives.
Comme il s'agit d'un sujet controversé, individualisé, où chaque cas est unique, le libre arbitre du malade et de sa famille s'applique également, et est respecté comme un moyen de prolonger la durée de vie grâce au don...
Il existe encore une situation qui soulève la question suivante : le transplanté ne pourrait-il pas être mis à l'épreuve dans sa patience, sa foi et sa résignation face aux complications d'un éventuel rejet, avec tout l'inconfort et les effets secondaires des médicaments post-transplantation ?
Qui sait si ce n'est pas à ce moment-là qu'il pourrait s'éveiller à la réforme intérieure ?
Les transplantations et tout leur contexte sont issus des études, de la science, des hommes, chacun ayant le droit de donner ou non ce qui lui appartient physiquement.
Paix dans vos cœurs.
Salutations affectueuses.
Chico et Dr Lucas
GESJ - 29/08/2006 - Réunion publique - Vitória, ES - Brésil
Remarque : Message dicté par Francisco Cândido Xavier et Dr Lucas lors d'une conférence publique du GESJ sur la transplantation et le don d'organes.